ulrich.jpg (6931 octets)   Né à saint Ulrich en 1922 Ulrich Richert est issu d'une veille famille paysanne du Sundgau.
Après la main mise des nazis sur l'alsace, il est soumis en 1941 au service de l'Arbeits-dienst. refusant , en 1942, l'incorporation de force, il s'évade avec l'appui de son père.

 

 

 

 

 

 
 

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Actualité:  
Août 2004 interview d' Ulrich par  la chaîne Allemande ARD (Première chaîne publique allemande à vocation généraliste), sur le livre de son père.

Interview de " L'ALSACE"
   - article PDF
   - président de la société des 
     poètes du sundgau
     www.alsacemonde.org

Ulrich Richert vient de faire paraître son deuxième ouvrage dont le titre est:     " INCORPORES DE FORCE". octobre 2003

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En Suisse, il est incarcéré pour passage dans l'armée d'armistice, il part dans le Gers et s'engage dans la résistance et le maquis, où il participe à toutes les actions  de son corps franc, Mars.
Démobilisé en 1947, il commence une carrière à la sécurité sociale minière. Après sa retraite, passionné de poésie, il crée un  cercle de poètes dans le Sundgau.

1922-1945 : Ulrich Richert, de Saint -Ulrich, raconte son enfance, le village autrefois, la guerre... Mémoire d'un Sundgauvien!
L'histoire au détour d'une histoire ....

ll se morfondait sur son lit d'hôpital suite à un grave accident de la circulation qui devait l'immobiliser durant plusieurs mois."j'ai changer mon fusil d'épaule", confie Ulrich Richert avec le soutien de la sérénité retrouvée. C'est ainsi que l'ancien chef de service de la sécurité minière_ désormais retraitée à Saint Ulrich _ se lance à 64 ans dans l'art difficile de la rime. Sans trop savoir où le mènerait sa nouvelle et tardive passion.
Bien qu'il ignore tout des règles de la versification, Ulrich Richert est lui-même surpris de constater qu'il a quelque facilité à composer ses poèmes. Une divine révélation .Son goût pour la chose poétique se précisera de semaine en semaine. Ulrich Richert médite sur le temps qui passe , la guerre, la paix , les tourments de l'existence, l'éternel humain, la religion. En français ou en alsacien. Selon l'humeur ou l'inspiration du moment. Il en éprouve bonheur et réconfort.
Voilà qu'un beau jour de 1988, Ulrich Richert- qu'aucun défi ne rebute-décide de changer de genre littéraire. De la poésie, il passe à la prose. Pour raconter très simplement sa vie. Ou plutôt une tranche de la vie. Depuis sa tendre enfance à Saint-Ulrich( il est né en 1922) jusqu'à ce jour de 1943 où il retrouve son bercail après avoir combattu dans les rangs de la résistance, dans le Gers.


" Retour dans le sundgau", c'est le titre de l'ouvrage publié en décembre aux "Éditions de la Nuée Bleue"  et qui décrit un destin ordinaire . Avec ses joies, ses peines, ses déconvenues, les petits et les grands évènements  dui jalonne l'existence....
L'année de grâce 1922.Ulrich voit le jour dans une modeste exploitation agricole de saint Ulrich .Trois ou quatre vaches, quelques porcs, des poules et des canards ..On ne connaissait pas encore les dogmes du rendement et de la productivité. A Saint Ulrich , tout le monde était paysan, ou presque!On y vivait au rythme des saisons, des coutumes, des travaux des champs.    Paisiblement....

Le "certif"!

Élève remarqué par son instituteur pour son intelligence, Ulrich passe le certificat d'études en 1935. Évidemment en rédaction, il a la meilleure note de l'arrondissement. On l'enverra au collège(l'institut saint joseph de Matzenheim) pour y continuer ses études. Habitué au grand air , Ulrich vit mal l'expérience d'une discipline tatillonne et étouffante.
La drôle de guerre                

1938: La France mobilise. Ulrich n'a pas encore vingt ans quand l'armée française prend ses cantonnements dans le village." Une armée loqueteuse", dotée d'une arme archaïque.. .C'est aussi drôle de guerre .Les militaires organisent des spectacles, des soirées dansantes, du théâtre, des concerts et font une cour assidue aux jeunes Sundgauviennes. Ils ne se doutent pas qu'à quelques encablures de Saint-Ulrich, la barbarie du XXe siècle est en marche..
A Saint-Ulrich, on attend l'attaque allemande. La drôle de guerre se crispe.. .Le 10 mai 1940 , les Allemands déclenchent les hostilités. Le coeur meurtri la famille Richert assiste à le retraite de l'armée française." dans la pagaille la plus complète" . Le 22 juin, un side-car allemand entre dans Saint Ulrich... le Sundgau vient de tomber sous l'emprise des nazis..

Arbeitsdienst

1941:Les jeunes de la classe 42 sont appelés à effectuer l'"Arbeitsdients"  en Allemagne .Le jeune Ulrich n'apprécie guère le régime auquel il est soumis. Maigre consolation, il crache en cachette sur le portail de Hitler accroché au mur de la salle à manger. Après quelques semaines de "Schliff", Ulrich revient à saint-Ulrich où il reprend son travail d'ouvrier forestier.

"L'évasion en suisse".
      
Malheureusement et comme le disait la rumeur publique, les Alsaciens sont enrôlés de force dans l'armée allemande . En 1942. En signe de deuil, Ulrich et ses camarades de la classe 22 mettent une cravate noire quand ils se rendent à Dannemarie devant le conseil de révision."Bon pour le service"  , conclut l'officier de la Wehrmarcht.
Mais Ulrich ne l'entend pas ainsi. Dés qu'il reçoit sa feuille de route fin septembre, il décide de s'évader en Suisse. Avec son frère et son copain Emile .alors que certains de ses camarades sont déjà tombés sous l'uniforme allemand en Finlande ou à Colmar.
Après une prière ardente dans la Stuwa familiale, nos trois comparses, guidés par le père d'Ulrich se glissent dans la nuit à travers prés et comme elle avait l'intention, l'équipe gagne la zone dite"libre".       

L'armée du Maréchal! 
Ulrich, accompagné de son frère Marcel, rejoint le centre d'accueil de la Scaronne à Lyon, destiné précisément à héberger les Alsaciens-lorrains!
Mais l'ambiance délétère qui règne dans ce lieu dégoûte Ulrich et ses copains. les punaises(déjà!), des grands dortoirs froids et lugubre. Pas étonnant dans ces conditions que nos villageois de Saint-Ulrich n'hésitent pas à dire oui au sergent recruteur venu les engager dans l'armée de l'armistice. Ulrich signe un bail de trois ans! Pour le 153e régiment d'infanterie alpine: on est en octobre 1942...

Ulrich et ses amis, intrigués par les affiches placardées en ville où l'on voit un soldat allemand agiter un drapeau tricolore pour appeler à combattre le bolchevisme. Mais le "Pétainiste" n'a pas encore pas relevé son vrai visage. Mais le "Pétainisme" n'a encore pas révélé son vrai visage. Au 153e, les hommes chantent"Maréchal nous voilà" lors des défilés en ville. Quand le régiment croise son unité allemand, les chefs se saluent. Quand le régiment croise son unité allemande, les chefs se saluent.. Dans la tête d'Ulrich tout s'embrouille..

Raus!

Un beau matin alors que la chambrée dormait d'un sommeil paisible, les Allemands font irruption dans la caserne du 153e, invitant les soldats du Maréchal à déguerpir sans autre formalité!Les masques tombent. Ayant tout juste eu le temps d'attraper leur ceinturon et quelques effets vestimentaires, Ulrich et ses camarades sont rassemblés sans ménagement dans la cour de la caserne sous la menasse des fusils mitrailleurs."Une scène lamentable"s'indigne Ulrich Richert. Des soldats français en loque:les uns en chemise, les autres avec une seule molletière. Ulrich parvient à se faufiler entre les mailles du filet. Si on avait découvert sa véritable identité de "déserteur" de la Wehrmacht, il aurait été fusillé sur le champ.     

Dans le Sud-Ouest

Les jours suivants, Ulrich et son ami traînent l'âme en peine dans cette France "pagailleuse" jusqu'au jour où ils décident de rejoindre le Sud -Ouest.marcel, le frère d'Ulrich, y avait déjà trouvé refuge. Ulrich arrive à Beaumarchés où il est décident de rejoindre le Sud-Ouest.Marcel, le frère d'Ulrich, y avait déjà trouvé refuge. Ulrich arrive à Beaumarchès où il est recueilli par Auguste Schindler, une famille de Saint Ulrich expulsée par les Allemands. Il faut songer à trouver du travail pour "joindre les deux bouts" Ulrich devient ordonnance chez un général en retraite."J'étais la bonne à tout faire", dit-il avec humour.

  Non seulement il doit s'occuper des animaux, nettoyer les clapiers, le poulailler, faire la cuisine, épousseter les meubles, cirer les planchers, mais on exige encore de lui qu'il serve à table ces messieurs-dames très "vieille France".Selon l'étiquette des bonnes maisons" aristocratiques".Pour ce fils de paysan, c'est trop!

La polenta
"Ech ha mech s"Tod garget", avoue un Ulrich révolté par cette "autre" France qu'il ne connaissait point. Début 1943 , trouve une place de commis chez un métayer italien, dans une grande ferme de Beaumarchès. Labourage, arrachage de topinambours, culture des vignes: bien que le travail est éprouvant et la technique rudimentaire, Urich a enfin trouvé un "boulot" à sa mesure. Il découvre la saveur de la polenta que grand-mère Sud-Ouest encore épargné par la guerre, nos robustes Alsaciens ont"la côte chez les filles"Ulrich avoue quelque amourette fugitive avec la fille du forgeron. Bien que cette vie d'ouvrier n'a rien d'insupportable, la nostalgie du Sundgau ne quitte jamais Ulrich Richert.

Les "malgré-nous" sur le Net

Autre publication sur les parcours des "malgré nous" chez Jérôme Do Bentzinger Editeur

Ce livre est issu d'entretiens avec André Studer, professeur d'histoire actuellement en poste au lycée Albert Schweitzer de Mulhouse aprés avoir enseigné dans plusieurs collèges de la région de mulhousienne. André Studer est l'auteur de divers articles d'histoire locale et d'un manuel de paléographie allemande. Léon Bader DE QUEL DROIT? Le parcours singulier d'un incorporé de force entre 1942 et 1945
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